Avertissement : L’alcool est une substance hautement addictive. Cet article n’aborde pas la question de la dépendance. Plus d’informations à la fin de l’article.
Alors que la nouvelle année commence, le Dry January (Janvier Sec) devient un sujet de conversation courant, en particulier pour les plus de 45 ans. Initialement sceptique quant à rejoindre de tels mouvements collectifs – après tout, gérer les cadeaux de Noël est déjà assez difficile ! – j’ai changé d’avis après avoir lu un article sur l’efficacité surprenante des efforts collectifs pour réduire la consommation d’alcool. Si vous hésitez à participer au Dry January, surtout en période de préménopause ou de ménopause, vous êtes au bon endroit. Explorons ce qui se cache derrière notre verre et dissipons un ou deux mythes pétillants.
Idée 1 : L’Illusion de la Relaxation
Il y a quelques années, je croyais qu’un verre de vin était le moyen parfait pour se détendre après une journée chargée. Avec le COVID, le stress a atteint des sommets, et les magasins de vin figuraient parmi les rares commerces encore ouverts. Mais j’ai découvert que l’alcool ne détend pas vraiment ; il engourdit simplement le cerveau. Cette réalisation a été surprenante – l’alcool, avec sa structure moléculaire unique, traverse la barrière cérébrale et peut l’endommager. Chaque gorgée, n’apporte probablement pas les bénéfices liés à la relaxation, et plus sûrement endommage les cellules cérébrales. Ce fut un moment clé dans la façon dont je percevais mon rituel du soir.
Idée 2 : Les Idées Fausses sur le Sommeil
Beaucoup croient que l’alcool aide à s’endormir. Bien qu’il puisse sembler faciliter l’endormissement, un verre de vin perturbe en réalité les phases profondes du sommeil.
Il peut initialement vous sédater, mais quelques heures plus tard, il perturbe votre sommeil, rendant difficile de se rendormir. Cela peut entraîner de l’insomnie et une tendance à ruminer des problèmes au lieu de se reposer, affectant considérablement votre bien-être général.
Idée 3 : Un Verre de Vin est le Meilleur Ami de la Femme Ménopausée
En réalité, c’est un ami très toxique ! La mauvaise qualité du sommeil augmente le risque de souffrir de confusion mentale et de pertes de mémoire.
Le manque de sommeil réparateur rend difficile pour le cerveau de se remettre du stress quotidien, affectant l’humeur et la productivité.
Idée 4 : La Boucle Vicieuse de l’Alcool, du Manque de Sommeil et de la Surconsommation
Une autre révélation concerne le lien entre le sommeil perturbé, la ménopause et les habitudes alimentaires. Lorsque votre sommeil est perturbé, votre résistance au sucre et aux aliments malsains diminue.
Cette baisse de résistance vous rend plus enclin à la surconsommation, menant à l’inflammation et affectant davantage la santé cérébrale.
L’alcool peut également exacerber des symptômes comme les bouffées de chaleur et les envies, créant un cycle difficile qui affecte la qualité de vie des femmes. Reconnaître ce lien peut être crucial pour gérer plus efficacement les symptômes de la ménopause et maintenir un poids sain.
Parcours personnel :
Me lancer dans le Dry January a nécessité réflexion et préparation pour remplacer l’alcool par des options non alcoolisées amusantes. Le plus difficile pour moi, cependant, étaient les situations sociales. L’alcool est souvent associé à la fête, et on ne veut pas gâcher l’ambiance ni se sentir exclu. Pour résister à la pression, je me suis préparée comme un athlète professionnel, visualisant les moments où je commanderais une boisson non alcoolisée, en ayant une réponse ferme prête pour ne pas me laisser influencer. Puis la motivation a augmenté en remarquant une amélioration de mon niveau d’énergie, de mon humeur et même de ma peau.
Mais la prise de conscience principale était que le Dry January n’est pas une compétition. Il s’agit de comprendre où l’on se situe par rapport à l’alcool et des changements que l’on souhaite apporter pour sa santé. Que vous arrêtiez net ou que vous réduisiez progressivement votre consommation en alternant avec des verres d’eau, chaque étape est valable. La vraie valeur réside dans ce que vous apprenez sur vous-même et dans la croissance personnelle que vous en tirez.
Si vous avez plus de 45 ans et envisagez le Dry January, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour entamer une conversation sur votre santé et votre bien-être. C’est l’occasion de voir où vous en êtes et quels changements vous pourriez vouloir faire, pour un mois ou potentiellement pour beaucoup plus longtemps.
Les hommes sont évidemment moins sujets aux fluctuations hormonales cependant, ils ont tout à gagner à profiter de cette démarche alors n’hésitez pas à leur partager cette idée!
À votre santé pour un Dry January réussi et enrichissant ! 😂
Note : L’alcool a une nature addictive et, bien qu’il soit largement accessible, ses effets peuvent être dévastateurs pour les individus et leurs familles. Les personnes confrontées à des défis devraient toujours consulter leur praticien de santé pour explorer et évaluer les solutions et le soutien disponibles.